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Le transfert à la génération suivante : problème principal des entreprises familiales de Belgique

© Express.be - 25/02/2013
generatiewissel binnen familiebedrijven

Plus de la moitié des entreprises familiales belges interrogées (57%) a enregistré une croissance de son chiffre d’affaires l’an dernier et prévoit une croissance stable pour les cinq prochaines années. C’est l’une des conclusions du Family Business Survey, étude biannuelle sur les entreprises familiales réalisée par PwC.

 

Au niveau interne, les problèmes de personnel constituent le principal défi futur pour les entreprises familiales belges. Pour 71% d’entre elles, la priorité pour les années à venir sera d’attirer et de retenir les collaborateurs qualifiés. Ce pourcentage est largement supérieur à la moyenne globale de 46%. «Le gros problème dans notre pays, c’est surtout de trouver des collaborateurs techniques bien formés », précise Philippe Vanclooster, Partner au sein du département fiscal de PwC. «La rareté des collaborateurs techniques qualifiés est un facteur connu depuis longtemps. De nombreux chefs d’entreprises estiment dès lors que notre système d’enseignement doit jouer un rôle-clé. Ils estiment par ailleurs que la différence de statut entre travailleurs et employés ne fait que renforcer l’idée largement répandue dans la société qu’une formation technique serait sans grande valeur. Des changements s’imposent donc dans ce domaine ».

De manière générale, les entreprises familiales se distinguent des autres par un nombre de différences positives. La flexibilité de l’organisation et la capacité à réagir rapidement aux nouvelles évolutions sont notamment citées comme principaux atouts mais aussi l’engagement personnel dans la vie de l’entreprise, les liens étroits avec les collaborateurs, la vision à plus long terme et une structure de gestion moins hiérarchisée. « Grâce à une relation proche entre la famille et l’entreprise, les entreprises familiales sont généralement davantage impliquées que les actionnaires externes», précise Lieven Adams, Partner chez PwC, spécialisé en fusions, restructurations et rachats d’entreprises. «Elles en savent souvent plus sur le fonctionnement de l’entreprise et ses activités et sont plus impliquées avec leur personnel. Le fait que les entreprises familiales attachent plus d’importance à une vision à plus long terme, comparé aux autres entreprises, est également cité comme un de leurs atouts ».

Mais les entreprises familiales doivent par exemple concurrencer des entreprises plus grandes cotées en bourse qui peuvent se permettre de pratiquer des prix inférieurs au marché pendant plus longtemps ou peuvent lancer une stratégie de marché plus agressive. Les entreprises familiales seront de plus en plus confrontées à l’internationalisation « qui représentera à l’avenir près de la moitié de leur chiffre d’affaires ».

Un tiers des entreprises familiales belges a l’intention de transmettre la propriété à la prochaine génération mais pas la responsabilité de la gestion, tandis que 21 % d’entre elles n’ont encore pris aucune décision en termes de succession. La principale préoccupation est que la génération suivante ne possède pas les aptitudes ou compétences requises en matière de gestion. Et Philippe Vanclooster d’ajouter : « Les enfants ne sont pas nécessairement intéressés par l’entreprise et envisagent parfois une toute autre carrière. Ou bien ils sont suffisamment intéressés mais ne sont pas capables de prendre le relais pour gérer l’entreprise, ce qui peut susciter pas mal de conflits. À noter également, la tension constante entre les aspects familiaux, plus émotionnels et les aspects purement économiques, avec comme priorité centrale la continuité de l’entreprise. Nous constatons que les liens familiaux jouent un rôle-clé au sein de l’entreprise mais les compétences des administrateurs sont au moins aussi importantes pour le développement et la continuité de l’entreprise. Et si la prochaine génération ne possède pas ces compétences, la gestion externe est la meilleure option ».

Dans la majorité des entreprises familiales, des procédures spéciales ont été mises en place pour la gestion des conflits. Philippe Vanclooster souligne : « Certaines entreprises règlent l’ensemble des aspects successoraux et les conflits familiaux éventuels par le biais de chartes. Certaines entreprises familiales exigent par exemple que les enfants (ou candidats successeurs) se forment tout d’abord pendant quelques années dans d’autres entreprises avant de pouvoir occuper une fonction dans leur propre entreprise familiale.» Selon les résultats de l’étude, 28% des entreprises familiales belges (comparé à 21% à l’échelle mondiale) n’ont cependant prévu aucune procédure afin d’éviter ou de gérer les questions successorales et les conflits familiaux.

Selon l’étude de PwC, les entreprises familiales sont également convaincues qu’elles jouent un rôle extrêmement important dans le paysage socio-économique du pays. Elles se demandent cependant si le gouvernement est pleinement conscient de leur importance. « Naturellement, les gens se tournent vers le gouvernement lorsqu’ils ont besoin que des mesures soient prises pour relancer l’économie de notre pays. Le gouvernement joue en effet un rôle essentiel dans le développement du climat économique. Mais les entreprises familiales trouvent aussi que le gouvernement pourrait offrir davantage de soutien dans le domaine de l’expansion internationale. Et bien que, comparé à certains autres marchés, les entreprises familiales belges s’expriment moins clairement sur la question de savoir si le gouvernement devrait leur faciliter l’accès au financement, environ la moitié d’entre elles affirme qu’elles le souhaitent. En tout cas, cela les aiderait dans leur bataille face aux grandes entreprises cotées en bourse. Les développements technologiques et l’innovation sont également deux domaines dans lesquels les entreprises familiales pourraient bénéficier d’un plus grand soutien de la part du gouvernement ou des autres instances», conclut Lieven Adams.
 

Tags: Gestion stratégique, marché du travail, circonstances de travail, organisation du travail, conditions de travail, attitude, culture de société, transmission de société, bonne gouvernance, génération, gestion de RH, leadership, diriger, carrière, responsabilité sociale des entreprises, environnement, entrepreneuriat, organisation, sélection, stratégie, gestion des talents, emploi, topmanagement, détermination de la valeur, valeurs
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